Ngozi : Les eaux de ruissellement, une menace pour les habitants des zones périphériques
Par Jean Claude Kantore
La ville de Ngozi, la 3ème plus grande du Burundi s’est dernièrement dotée d’un programme de pavage de la voirie urbaine qui a été par la suite exécuté.
Ce programme a contribué dans l’amélioration de la propreté dans les quartiers selon les habitants malgré qu’il présente des lacunes.
Cependant, l’aménagement de cette voirie enregistre un impact négatif dans ces zones qui sont victimes ces derniers jours des eaux de ruissellement. Ces eaux de ruissellement n’ont pas été bien canalisées pour qu’elles se déversent dans des rivières selon nôtre constat, cité également par les habitants bénéficiaires du programme.
Les caniveaux innondent de plus en plus pendant cette période pluvieuse causant de lourdes pertes de vies humaines et matérielles selon les habitants.
L’administration à la base indique que quatre personnes sont déjà mortes dont trois enfants et cinq maisons détruites en moins d’une année, alors que d’autres sont sur le point de s’écrouler.
Les collines de Rusuguti et Camugani sont les plus menacées. Sur ces collines, des ravins se sont déjà formés, emportant des vies humaines, des terres cultivables ainsi que des maisons d’habitation.
La population touchée regrette qu’elle ne cesse d’alerter l’administration mais en vain. Elle demande une intervention de la part de l’administration avant que le pire n’arrive.
Désiré Minani, gouverneur de la province Ngozi est au courant de la situation. Il tranquillise les habitants des localités touchées qu’un nouvel aménagement est prévu pour pallier ce problème.
Concernant la canalisation de ces eaux de pluie, le gouverneur fait savoir que l’entreprise qui avait gagné le marché n’a pas honoré convenablement ses engagements.
Par conséquent selon le gouverneur, les travaux déjà effectués n’ont pas été réceptionnés par l’administration.
