Foire d’emploi et certifications linguistique à l’université du Burundi
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Foire d’emploi et certifications linguistique à l’université du Burundi

Par Dieudonné Ndanezerewe

Le jeudi 6 mars, a eu lieu à l’université du Burundi, la clôture d’un atelier de deux jours portant sur le sujet « Vivre et travailler en Allemagne » qu’on a appelé foire d’emploi. Il ya eu également les cérémonies de remise des certificats aux laureats qui ont suivi la formation en langue allemande et l’ouverture officielle des cours d’allemand dans tout le pays.

Les cérémonies ont débuté par les danses culturelles de l’allemagne et du Burundi en présence de plusieurs personnalités dont l’Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Burundi Dieter Reinl.

Selon Dieter, ce partenariat signé en 2016 entre le gouvernement du Burundi et celui de Gurtner berg, un Etat allemand très industrialisé a fait que des cours d’allemand soient proposés à l’université du Burundi.
Depuis 2017 donc, plus de 2534 étudiants burundais se sont faits inscrire pour apprendre l’allemand.

Selon le Docteur Aloys Misago responsable du Centre Multiculturel Allemand (CMA) en sigle, cette initiative est née d’une volonté commune de promouvoir non seulement l’apprentissage des langues et les échanges interculturelles, mais aussi, de renforcer le partenariat qui existait déjà entre le gouvernement du Burundi et de Gurtner Berg.

Les hautes personnalités, les étudiants et les candidats aux cérificats dans les cérémonies au campus Mutanga

Au moment où l’Allemagne est confronté à un manque de main d’œuvres, Misago fait savoir que l’apprentissage de la langue allemande est un levier essentiel qui va permettre aux jeunes burundais menacés par le chômage qui maîtrisent cette langue d’accéder aux opportunités professionnelles dans ce pays compté parmi les puissances économiques mondiale.

Pour cela, 12 candidats après avoir franchi le niveau B1et B2 de leur formation ont passé une interview qui permettra aux meilleurs d’accéder directement à l’emploi en Allemagne.

La maîtrise de cette langue selon lui, est également une avancée majeur pour les communautés académiques et pour le développement de la coopération entre les deux pays.

Autrement dit, la maîtrise de cette langue va ouvrir les nombreuses portes aux jeunes burundais, que ce soit pour suivre les études ou pour accéder à des opportunités professionnelles, ou encore pour contribuer à des projets de coopération internationale.

« Je suis convaincu que les cours d’allemand vont contribuer à renforcer encore davantage nôtre partenariat avec le gouvernement de Gurtner berg dans divers domaines », a rassuré le patron de CMA.

La langue allemande est enseignée comme langue étrangère dans les clubs de quelques écoles secondaires du pays et dans les différentes universités, telle que l’université politechnique de Gitega, l’université de Ngozi et de Rumonge.

Les écoliers apprenants de la langue allemande invités pour agrémenter les cérémonies

Elle est également enseignée aux fonctionnaires qui le souhaitent comme ceux de Nyanza-Lac.
A cet effet, des dizaines de lauréats venus des localités ci-haut citées étaient venus au siège de CMA pour être certifiés après la formation.

Plus attractive comme lieu d’études, de formation et de recherche, l’Allemagne et sa langue ont une bonne réputation par rapport aux autres pays européens, témoignent les enseignants burundais ayant fait leurs études supérieures en Allemagne.
Ils citent encore le système universitaire public, avantageux financièrement pour les étudiants, ou l’accompagnement qui leur est proposé quand ils y arrivent.

Une étude publiée en 2020 sur le site « Deulschland » relevant du Ministère fédéral allemand des affaires étrangères indique que l’intérêt pour l’apprentissage de l’allemand augmente notamment en Afrique et en Asie.

En Afrique par exemple selon le même site, une augmentation de près de 50 pour cent des apprenants de l’Allemand a été enregistrée depuis 2015.

La Côte d’Ivoire est le pays comptant le plus grand nombre d’apprenants de la langue allemande avec 500.000 selon l’ambassade d’Allemagne en Côte d’Ivoire, suivie par l’Egypte avec 400.000 apprennants, ensuite le Bénin, le Togo et le Bourkina Fasso.

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