
Une importante quantité de maïs risque de pourrir encore une fois, alertent les élus du peuple
Par Raissa Irabaruta
L’ Agence Nationale de Gestion de Stock et de sécurité Alimentaire(ANAGESSA) peine à écouler la production du maïs collectée au près de la population, indique le rapport du groupe permanent chargé des questions relatives à l’agriculture.
Selon ce rapport des parlementaires, les manquements s’observent au sein de cette agence nationale.
Par exemple, le même rapport dénonce que des stocks toujours remplis de 58% de la production de graines de maïs collectées pendant la récente campagne est mélangée avec des graines pourries.
De plus, malgré que ces stocks sont saturés, des gens qui en ont besoins se plaignent qu’ils ne trouvent pas où acheter les graines de maïs.
Les parlementaires lors de leurs descente pour analyser comment sont collectées le maïs, sa conservation et sa vente par l’ANAGESSA sont témoins de ce manquement.
Les parlementaires présents à cette séance plénière, ont à leur tour exprimé leurs préoccupations sur la perte de production et proposent des recommandations pour éviter cette perte.
Les defis auxquels l’ANAGESSA fait face
Lors de cette descente des parlementaires, les mauvais conditions de fonctionnement de l’ANAGESSA ont été signalées.
Un des responsables de cette agence a cité des conditions budgétaires, matérielles, le manque d’une bonnne planification ainsi que le manque des hangars de stockage. Il a par la suite plaidé pour la multiplication des hangars, déplorant donc l’existence d’un seul hangar sur tout le territoire national.
Pour lui, ce seul hangar qui se trouve à Ngagara, est plein jusq’au bout.
Le journal Iwacu a rapporté que la campagne de vente des graines de maïs a été débuté tardivement et a souligné que cette campagne a coïncidé avec la période de récolte du maïs pour les champs des agriculteurs.
Des perspectives pour éviter la perte de production
Les parlementaires disent que, la réorganisation de l’ANAGESSA, serait une solutiotion d’éviter la perte de production .Selon Agathon Rwasa, cette institution devrait être réorganisée afin qu’elle soit capable de trouver elle même les solutions aux problèmes dont elle fait face, à savoir le marché d’écoulement.
Ils ont lancé cette requête, après avoir remarqué que, seuls peu des gens sollicitent les grains de maïs chez ANAGESSA. La justification avancée, est que, au cours de cette campagne de vente, la mise de la production des graines de maïs sur le marché, a été débuté en même temps que les agriculteurs étaient entrain de récolter dans leurs champs.
Selon le ministre de l’agriculture Prosper Dodiko, le bas prix(1400FBu le kilo) proposé par les commerçants est la cause de tout.
Le prix officiel d’un kilo de maïs est fixé à 2100 pour la population et 2300 pour les commerçants. Il a été ces derniers jours, passant de ce prix à 2000fbu le kilo.

Le président de l’Assemblée Nationale Daniel Gélase Ndabirabe, a proposé que la fixation du prix de maïs doit revenir au producteur et non à l’Etat, et cela dans le strict respect de la loi de l’offre et de la demande.
Et la Ministre du commerce Marie Chantal Nijimbere affirme abonde dans le même sens. Elle a fait savoir que la mission de l’ANAGESSA est à réviser.
Cependant, le ministre Dodiko, a trouve pour cela qu’ANAGESSA a deviey sa mission. Pour lui, l’objectif d’ANAGESSA n’était pas de vendre la production, mais d’intervenir afin d’éviter que la production ne soit pas pourrie et valoriser l’agriculteur.
Des perpectives pour maitriser les coûts élevés
Les parlementaires suggèrent la construction des usines de transformation du maïs.
Ce mois de février, Parcem a sorti son analyse en rapport avec la vente effectuée par l’ANAGESSA. Faustin Ndikumana, président de cette ONG locale a indiqué que l’intervention de l’Etat dans la vente et l’achat des produits vivriers surtout le mais risque de causer des problèmes qu’il lui sera difficile de résoudre.
Pour le Parcem, pour les produits vivrière, « le Ministère en charge de l’Agriculture devrait jouer sur les statistiques de production et celui en charge du commerce devrait investir dans la transformation et l’exportation si c’est nécessaire après avoir évalué la production produite sur le marché à partir des statistiques fiables en comparaison avec les besoins alimentaires de cette denrée « maïs ».
Pour lui, si on veut rémunérer le paysan, il faut multiplier les opportunités d’investissement pour la transformation du maïs, et dans lz cas contraire, c’est le consommateur qui en paiera les frais.
En tant que poumol du pays, Gélase Ndabirabe président du parlement indique qu’ANAGESSA doit etre automne dans la gestion du budget pour mieux assurer sa tâche.
Il suggère une réévaluation de la quantité de maïs pourri afin de minimiser les pertes par rapport au budget qui était alloué à cette campagne.
Il ordonne en plus de efaire l’analyse à l’endroit du ministre de l’agriculture et celui du commerce et une bonne plannification de l’ANAGESSA, qui devra être selon lui discuté à l’Assemblée nationale.
Rappelons qu’en 2022, ce projet du gouvernement a connu un echec. Une production de mais évaluée en terme de tonnes a pourri avant qu’elle ne revienne sur le marché.