
La Croix-Rouge du Burundi plaide pour la loi protègeant son emblème
Par Raïssa Irabaruta
A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la croix-Rouge et de Croissant Rouge ce jeudi 9 mai, la croix rouge du Burundi a plaidé pour que le gouvernement autorise la législation d’une loi qui protège son emblème, car, il fait parti de la convention de Genève.
Selon Jean Bosco Nzisabira, conseiller en charge de la diplomatie humanitaire au comité executif de la Croix-Rouge du Burundi, lors de la création de ce mouvement humanitaire, les Etats partis étaient conscients qu’il pourrait y avoir des personnes mal intentionnées pouvant utiliser cette emblème pour d’autres fins. Ils ont pour cela integré une disposition qui demande aux Etats membres de disponibiliser une loi qui peut protéger cette emblème.
Il déplore pour cela qu’en 2015, au Burundi par exemple, il a été constaté que des individus ou organisations se sont servis de celle-ci pour détourner la vigilance des services de sécurité, afin d’aboutir à leur fins, tendant à déstabiliser le pays..
Selon toujours lui, même avant 2015, certaines structures, et surtout les centres de santé ou les hôpitaux, parcequ’ils savent que la Croix-Rouge du Burundi a une crédibilité au niveau de la communauté, pensent qu’en utilisant cette emblème, elles pourraient attirer l’attention de la communauté.
Il indique qu’au cas où cette loi serait mise en place, ça sera la concrétisation de l’obligation déjà integrée dans les convention de Génève. Il sera également pour lui, une opportunité de proteger les volontaires qui se donnent corps et âme pour la protection des plus vulnérables.
Nzisabira a saisi l’occasin pour lancer un appel à tous d’éviter l’usage abusif de l’emblème de la Croix Rouge.
Tous ceux là, parceque cette organisation collabore bien avec le gouvernement du Burundi, s’est félicité Nzisabira. Rappelons que la croix Rouge du Burundi effectue ses activités d’assistance avec plus 600000 volontaires de la dissémination sur toutes les unités collinaires.
Cependant, depuis le mois de juillet 2024, quand le pays était frappé de plein fouet par l’épidémie de Mpox, avec la sollicitation du Ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida, diverses activités d’assistances ont été menées. Elles se focalisaient sur la sensibilisation des populations dans le cadre de la prévention de cette épidémie {. . .}.

Concernant les militaires déployés en Republique démocratique du Congo, qui reçoivent des formations de la part de la croix rouge, avant d’aller en mission à l’étranger, Anselme Katiyunguruza, secrétaire général indique qu’on ne peut pas refuser de collaborer avec le gouvernement, précisant qu’au moment où un militaire avec une arme à sa disposition, en train de combattre, les secouristes de la Croix-Rouge n’ont pas le devoir de le sécourir.