Même faculté, même niveau de formation, même compétences en psychologie clinique
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Même faculté, même niveau de formation, même compétences en psychologie clinique

Par Dieudonné Ndanezerewe

L’école doctorale, appuyée par la coopération suisse au Burundi est en train d’harmoniser les offres de formation en psychologie clinique dans toutes les universités ayant cette faculté.
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Lors d’un atelier de validation de ces offres organisé à l’hôtel le chandelier à Bujumbura, qui a vu la participation des différents techniciens en psychologie, venus des trois universités, l’université du Burundi, université lumière de Bujumbura et espoir d’Afrique, Innocent Ntwari, doyen de la faculté des sciences de la psychologie à l’Université du Burundi, qui a présidé la commission d’harmonisation, a indiqué que l’objectif de l’harmonisation est de développer les compétences d’un psychologue clinicien.
« Toutes les trois universités, nous formons un futur clinicien, mais jusqu’aujourd’hui, nous ne formons pas de la même manière », a déploré Ntwari.

A lui d’ajouter: « Avant, les objectifs n’étaient pas les mêmes, les compétences à développer n’étaient pas les mêmes, alors que nous formons une personne qui est un psychologue clinicien ayant des compétences spécifiques ».

Il indique que les techniciens des trois institutions universitaires se sont mis ensemble pour proposer une offre de formation harmoniser en psychologie clinique, précisant que cette harmonisation ne signifie pas le changement de la structure des facultés.

Ntwari Innocent, doyen des sciences de psychologie à l’Université du Burundi

Pour Ntwari, une fois que les maquettes de formation, les objectifs intermédiaires, les compétences à développer à la fin de la formation et les fiches de cours techniquement parlant soient validés, l’objectif global sera atteint.

Il a ensuite tenu à préciser que ce n’est pas une offre nouvelle à introduire à la faculte de psychologie, mais plutôt l’intégration de certaines observations pour une question de cohérence interne. Autrement dit, C’est une harmonisation de l’existent. Une initiative qui va offrir plusieurs avantages selon les participants à l’atelier.

Tous les futurs psychologues cliniciens qui vont exercer ce métier seront formés de la même manière, en même temps.

Les compétences à développer pour fixer le psychologue par rapport aux exigences du marché de travail seront les mêmes pour un étudiant qui aura fait un des trois universités ainsi qu’un gaie du temps pour les enseignants, précise Ntwari.


Avant, un enseignant devrait consommer toute la charge académique recommandée dans l’intuition dans laquelle il est attaché pour aller ailleurs, mais maintenant, ça sera plus facile parce qu’un cours pourrait être donné en même temps dans les trois universités, se réjouit Ntwari. Aucune de ces trois facults par exemple ne seras plus obligée d’attendre un enseignant.

Une autre grande nouveauté, est la mobilité des étudiants et des enseignants, pas seulement une mobilité locale, mais aussi en provinance des universités européennes qui pourront enseigner en ligne.
Malgré ces atouts de cette offre de formation harmonisée, il ya des défis.
les participants ont soulevé un défi lié aux conditions d’admission dans la faculté, et l’organisation interne des universités.
Par exemple, dans les universités privées, l’admission dans la faculté dépend des moyens dont dispose l’étudiant, à condition d’avoir participé à l’examen d’état, alors que dans les université publique, est admis dans n’importe quelle faculté, celui qui a réussi à l’examen d’Etat. Ce qui n’est le cas dans les universités privées.

John Buchwalder, chef de coopération suppléant au consulat Suisse au Burundi.

La suisse s’engage au Burundi à travers son programme de coopération dans trois domaines principaux, à savoir la gouvernance, la santé et nutrition ainsi que l’emploi et développement économique, selon John Buchwalder, chef de coopération suppléant au consulat Suisse au Burundi.

Il indique que le projet de formation spécialisée en santé mentale s’inscrit dans ce programme de coopération.

Au Burundi, le nombre de patients souffrant de troubles psychologiques et psychiatries se trouve à un point élevé, et le nombre de médecins sont insuffisants pour répondre à cette demande. Le projet a été conçu selon le chef de coopération suppléant pour améliorer la prise en charge de ces problèmes souvent méconnus ou minimisés.

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