Burundi: Une ONG locale de défense des droits des hommes en détresse demande la ratification de la journée internationale des hommes
La journée en question est célébrée par les autres pays, le 19 novembre de chaque année et cela depuis 1999.
C’est une occasion offerte pour mettre en avant les problèmes spécifiques à la gent masculine afin d’éviter la discrimination à l’egard de l’homme dans les domaines comme la santé, le droit de la famille, de l’éducation, des médias et d’autres domaines dans lesquels les différences hommes-femmes sont désavantagés.
« Il est regrettable que le Burundi n’ait pas encore ratifié cette journée lancée pour la première fois à Trinidad et Tobago (Amérique centrale) », selon Boniface Nduwimana, représentant légal de l’association Hommes en détresse.
Il trouve que la non ratification des textes régissant cette journée internationale des hommes présente plusieurs défis au Burundi.
« Premièrement, pas mal d’hommes sont violentés par leurs épouses et n’osent pas se dénoncer à cause de la culture et des mœurs burundaises, ou peut-être, certaines associations féminines qui admettent volontairement ou involontairement (par ignorance) que les violences basées sur le genre ne sont faites qu’aux femmes uniquement.
Deuxièmement, le genre féminin est généralement pris comme étant physiquement faible par rapport au genre masculin, raison pour laquelle même s’il arrive que l’homme soit violenté, la justice et la société considèrent que dans la plupart des cas c’est la femme qui en est victime. »
M. Sibomana donne pour exemple certains procès prononcés par quelques tribunaux locaux en cas de demande de divorce. Ce défenseur trouve que le gain de cause est prononcé le plus souvent en faveur de la femme sans tenir compte des intérêts légitimes de leurs maris.
De ce qui précède, cette association des hommes en détresse demande au gouvernement burundais de ratifier tous les textes en rapport avec cette journée internationale des hommes.
Il demande également zu gouvernement burundais de laisser le libre choix à ceux qui veulent fonder un foyer entre le régime de la communauté des biens et de la séparation des biens, de revoir à la hausse l’âge requis pour le mariage et de sensibiliser la population sur la non-violence familiale en vue de sauvegarder l’ordre dans la société.
L’Association Hommes en Détresse indique qu’elle a reçu au cours des derniers mois, une cinquantaine d’hommes violentés par leurs épouses qui demandaient à cette association de les aider dans le processus de divorcer.
Parmi eux, cinq ont pu regagner leurs familles respectives grâce aux conseils donnés par cette