La solidarité des journalistes des médias en ligne est une nécessité
Par Dieudonné Ndanezerewe
A l’occasion d’un atelier de formation à l’endroit des journalistes des médias en ligne organisé par le journal Imboneza News jeudi 10 avril 2025, autour du thème centré sur la désinformation, malinformation et information malveillante, willy Niyonkuru, directeur de ce journal a appelé à la solidarité entre les journalistes des médias en ligne.
« Nôtre objectif est de vous donner un message de solidarité entre nous. C’est ça qui peut nous guider. Quand ont travaille en ordre dispersé, on ne peut arriver nulle part. Mais quand nous sommes unis, on peut faire grand chose », a t-il déclaré dans son discours.
Il a en plus appelé les partenaires des médias à appuyer les œuvres mediatique, une sorte d’ encouragement selon lui, afin qu’ils puissent porter plus loin la voix des sans voix.
Il a également souligné l’importance des médias en ligne dans la société: » Nous sommes des guides pour la bonne transformation sociale, l’un des pilliers de renforcement des valeurs universelles, telles que la paix, l’amour et la bonne cohabitation sociale ».
Malheureusement, ce directeur de publication se dit profondément touché par la division entre les journalistes sur l’emprisonnement des deux de nos confrères.
Son inquiétude réside au niveau de leur désolidarisation sur un soutien à apporter à ces journalistes emprisonnés, dont Kenney Claude Nduwimana et Sandra Muhoza, bien qu’ils ne sont pas poursuivis pour leur travail.
Nduwimana est un journaliste burundais qui a été emprisonné pour des accusations d’outrage à un dépositaire de l’autorité publique et d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, alors que ses proches affirment que sa condamnation est motivée par des raisons politiques.
Ce journaliste, bien qu’il ait purgé sa peine de huit mois de prison, n’a pas été libéré.
Depuis son emprisonnement, Niyonkuru déplore que les journalistes n’ont jamais manifesté aucun signe de solidarité envers lui, contrairement à Sandra Muhoza qui bénéficiait de plusieurs soutiens dans le pays et à l’étranger ainsi que des appels à sa libération immédiate, selon les participants à l’atelier.
Concernant le thème du jours, le consultant Jacques Bukuru rappelle que pendant cette période où on approche les élections, et qu’il ya également des turbulences au niveau régional surtout à l’est de la République Démocratique du Congo, les journalistes ont intérêt à être plus attentifs aux contenus qu’il doit diffuser.
D’après Bukuru, pendant ces périodes de tensions, la désinformation, la malinformation et l’information malveillante par erreur ou par volonté dans l’intention de nuire sont nombreuses. Il appelle donc les journalistes a être prudent en diffusant des contenus qui se basent sur des faits réels, et avec un intérêt du public.
Pour se protéger dans le métier, il invite les journalistes à priver de place dans leur production médiatique ces genres d’informations, car, indique t-il, celles-ci peuvent detruire la société ou donner les gens de bien, les gens gentils une mauvaise connotation et devenir des diables dans la société à cause du phénomène de désinformation et de malinformation.
